- Le passeport en cours de validité est exigé.
Néanmoins, pour les ressortissants de l'Union européenne et les Suisses,
la carte d'identité suffit dans certains cas, notamment pour ceux qui ont acheté
leur séjour ou circuit auprès d'une agence de voyages, avec billet d'aller-retour et
réservation en hôtels (les ressortissants belges doivent faire partie d'un groupe de plus de 8 personnes).
Par ailleurs, le consulat du Maroc en France précise que dans certains cas (entrée par les aéroports
de Casablanca et de Rabat), le passeport est obligatoire.
De plus, un passeport est parfois nécessaire dans
les banques pour faire du change (de travellers notamment) ou en cas de rapatriement individuel en urgence.
Nous vous conseillons donc d'en avoir un. Pour les Canadiens, passeport obligatoire dans tous les cas.
- Pas de visa pour les ressortissants de l'Union européenne (ainsi que pour les Suisses et les Canadiens)
, mais le séjour ne peut excéder 3 mois. Pour ceux qui souhaitent rester plus longtemps
(avec un maximum de 3 autres mois), la demande de prolongation doit être effectuée sur la base de justificatifs
de résidence et de ressources, si possible dès l'arrivée, auprès du bureau de
police le plus proche, au minimum 2 semaines avant l'expiration du délai initial de validité
(passeport obligatoire).
- Pour louer une voiture au Maroc, le permis de conduire national suffit, mais il faut avoir
au moins 1 an de permis.
- Un conseil : photocopiez tous vos documents officiels, y compris
votre billet d'avion, et séparez-les de vos originaux. Mieux : scannez-les et envoyez-les à votre adresse e-mail.
En cas de perte ou de vol, vous pourrez récupérer vos « photocopies » depuis n'importe quel cybercafé.
Les formalités douanières deviennent de moins en moins tatillonnes, et tout est bouclé
en 15 mn si vous êtes en règle. Si elles vous semblent trop longues, restez patient : votre irritation
ne ferait qu'aggraver la situation.
- Si vous arrivez d'Espagne, les formalités
de police s'effectuent sur le bateau, ou à l'arrivée (tout dépend des liaisons).
- Les amateurs d'alcool peuvent apporter une bouteille de leur vin préféré et une bouteille
de 75 cl d'alcool (vin ou autre).
- Les accros du tabac ont droit à une cartouche.
- Matériel photo amateur et films sont acceptés en quantité raisonnable.
- Sont proscrites les publications « légères » et toute littérature politique
susceptible de contenir un article portant atteinte à l'ordre public (et surtout au souverain du Maroc).
- Les douaniers vous confisqueront aussi les bombes de défense, considérées comme des armes
(dont l'entrée est strictement prohibée), ainsi que les fusées de détresse
(que vous aviez prises pour parcourir le désert). Elles vous seront restituées au retour.
La monnaie marocaine est le dirham. Mi-2007, 1 € valait environ 11 dirhams (Dh), ce taux étant
resté assez stable ces dernières années.
Cette monnaie n'est pas convertible et vous êtes censé
quitter le Maroc sans dirham en poche. Or, seulement 50 % des dirhams non dépensés peuvent être
reconvertis sur place en devises.
Attention : au souk, parfois, les petites sommes sont données en riels (1 dirham = 20 riels, autrement dit 1 riel = 5 centimes
marocains). Donc, si l'on vous annonce 600 pour le prix d'un vêtement, pas de panique, ça ne fait que 30 Dh,
soit 2,70 € !
À l'autre extrémité de la gamme des prix, les grosses sommes (maison, voiture) sont exprimées...
en centimes marocains !
Attention, les pièces de 1 Dh et de 2 Dh se ressemblent beaucoup et on a vite fait de se tromper. Par ailleurs,
dans certains hôtels, et lors de vos achats dans les grandes médinas comme Marrakech, il est souvent possible
de régler en euros. Dans ce cas, prenez garde au taux de change.
Toutes les grandes banques ont un bureau de change, ainsi que les
grands hôtels. Depuis la nouvelle loi sur la libéralisation du taux de
change (début 2007), chaque banque peut appliquer son propre taux. Mais
dans la réalité, il varie assez peu d'un guichet à l'autre.
Il n'y a jamais de difficultés pour effectuer du change, sauf dans des
endroits reculés. On vous demandera quelquefois de présenter votre
passeport. Toujours exiger un reçu et bien vérifier la somme.
- Les billets de banque en euros
sont acceptés dans toutes les banques ainsi que dans les hôtels. Ils
doivent impérativement être en parfait état, sinon ils sont refusés.
-Les chèques de voyage
ne sont pas systématiquement acceptés par toutes les banques. Se munir
d'une photocopie de la preuve d'achat et mieux vaut avoir son passeport
sur soi.
De plus en plus de banques ont des horaires continus : du lundi au vendredi de 8 h 15 à 15 h 45 (avec parfois une pause plus ou moins longue au moment de la prière du vendredi). Sinon, elles sont généralement ouvertes du lundi au jeudi de 8 h 30 à 11 h 30, de 14 h 30 à 16 h, parfois de 8 h à 18 h 30 ; le vendredi, jour de la grande prière, fermeture le midi plus longue (de 11 h à 15 h). Certaines ont un bureau de change ouvert le samedi. En période de ramadan, elles ouvrent en continu : de 8 h 30 (ou 9 h 30) à 14 h (ou 15 h) ; ces horaires particuliers font chaque année l'objet d'un décret.
Elles sont acceptées dans certains établissements importants (hôtels,
restaurants, magasins, mais rarement dans les stations-service).
Certains commerçants et hôteliers vous taxeront néanmoins si vous
voulez payer avec votre carte. En fait, ils vous font payer leurs frais
car ils doivent téléphoner au centre de Casablanca ou de Rabat pour
s'assurer que votre compte n'est pas sur une liste rouge. L'opération
est toutefois devenue indispensable.
Aujourd'hui, les terminaux
électroniques de paiement se sont généralisés et l'arnaque au « fer à
repasser » est de plus en plus rare.
La carte la plus largement acceptée est la carte Visa
(nombreux distributeurs).
Par ailleurs, avec la carte MasterCard, vous pouvez retirer de l'argent aux distributeurs
et aux guichets de la Banque marocaine du commerce extérieur ainsi qu'aux guichets des banques suivantes :
Wafabank ; Banque centrale populaire ; Banque commerciale du Maroc, où l'attente
peut être très longue.
Mieux vaut retirer de l'argent pendant les heures d'ouverture des banques, ce qui permet de demander
l'intervention d'un préposé en cas de non-fonctionnement de l'appareil. Surtout que
, en cas de problème, les distributeurs automatiques marocains gardent la carte au lieu de la restituer...
y compris en cas de problème technique.
Pour chaque retrait, une commission variable de l'ordre de 2 %,
complétée d'une partie fixe de 3,50 à 5 €, sera débitée de votre compte bancaire.
À l'origine, qui se perd un peu dans la nuit des temps, le bakchich
était le cadeau de bienvenue, en signe d'hospitalité et d'amitié. Aujourd'hui,
le bakchich s'est vulgarisé, car employé à tort et à travers. C'est un pourboire,
une rétribution en échange d'un service rendu, en aucun cas une aumône.
Une commission
perçue n'est en aucun cas un bakchich. Le Maroc souffre encore de manière importante de certaines
pratiques corruptrices. Les encourager, c'est nier le processus démocratique qui fera le Maroc de demain.
La vie au Maroc est beaucoup moins onéreuse qu'en France. On peut, si l'on voyage à l'économie, prévoir un budget de 40 € environ par jour pour deux personnes (soit approximativement 440 Dh). En prévoyant le double, on pourra descendre dans des hôtels confortables, s'asseoir à de bonnes tables et passer des vacances dans d'excellentes conditions. La vie de pacha !
Pour déguster les véritables spécialités marocaines, il faut être invité dans
une famille ou se rendre dans une table d'hôte comme celles que nous vous conseillons
à Marrakech. Vous verrez alors toute la différence.
- Les salades commencent généralement un repas. Les légumes
sont délicieux et une simple salade de tomates et de poivrons a une saveur particulière
grâce au kamoun, plante aromatique proche de notre cumin, qui entre dans
la composition de nombreux plats marocains. La salade mechouia, excellente,
est réalisée à base de tomates et de poivrons cuits. Dans les restaurants un
peu sophistiqués on vous apportera une variété de salades d'olives (meslalla),
de fenouil, de carottes râpées sucrées et parfumées à la fleur d'oranger, de
feggous (des petits concombres longs et fins). Dans les salades cuites,
en plus de la mechouia très répandue, on vous proposera peut-être des salades
d'aubergines, de betteraves parfumées à la cannelle et au cumin, de mauve (bekkoula),
une plante printanière assez proche des épinards, de patates douces, de fèves
fraîches, de petits pois ou de courgettes. Dans aucune de ces recettes ne sont
oubliés les petits plus (safran, cannelle, cumin, fleur d'oranger, ail pilé,
jus de citron, persil haché) qui vont en relever le goût.
- Le tajine : Les tajines le plus souvent proposés dans
les restaurants sont ceux aux pruneaux et aux amandes, ceux de poulet au citron
et de légumes. Ne manquez pas, lorsque c'est la saison, d'essayer le tajine
aux coings et au miel (un régal). Malheureusement, ce que l'on vous servira
le plus souvent dans les restaurants d'hôtels, ce sont des « faux tajines ».
- Le couscous constitue le plat national par excellence. La semoule,
de blé ou de mil, est roulée par des mains expertes ; cuite à la vapeur, elle
accompagne des préparations de légumes : fèves, courgettes, navets... agrémentées
de raisins secs, de pois chiches.
- Les brochettes grillées sur les braises d'un feu de bois.
- Les soupes sont servies dans la plupart des petits restaurants,
principalement la célèbre harira qui, pendant le mois du ramadan, sert
à rompre le jeûne quotidien. C'est une soupe de légumes secs très parfumée,
assez épaisse, contenant parfois des petits morceaux de viande.
- Les briouats sont des petits beignets constitués de feuilles
de pâte de pastilla et farcis de viande hachée, de cervelle, de saucisses,
de poisson, d'amandes, etc.
- La pastilla est un plat exceptionnel : grand gâteau de pâte
feuilletée aux amandes, fourré de hachis de pigeon (ou de poulet) et saupoudré
légèrement de sucre et de cannelle.
- Le méchoui est un plat de fête. C'est un agneau entier rôti
à la broche et cuit au feu de bois.
- Le poisson est excellent. On trouve aussi de succulents
fruits de mer, des oursins et même des huîtres à Oualidia. Les fauchés se contenteront
d'un plat de sardines grillées.
- Les escargots sont aussi appréciés par les Marocains.
- Le pain est presque toujours rond comme une galette et
se rompt à la main.
- On ne saurait conclure sans parler des pâtisseries. Les
plus connues, les kaab el ghzal ou cornes de gazelle, ne sont pas les
meilleures. Essayer les briouats au miel et aux amandes, les griouch,
le houala rhifa, les ghoriba aux amandes ou aux graines de sésame,
les bechkito, les mhanncha, les shebbakia et surtout la
bastella ou pastilla au lait, dite ktéfa.
Comme il fait chaud au Maroc, on a tendance à boire beaucoup et à manquer de prudence.
Eau
Il vaut mieux éviter de se désaltérer avec de l'eau du robinet et ne pas se fier aux Marocains qui vous assureront qu'elle est potable : la preuve, ils en boivent ! N'oubliez pas que si leur organisme est habitué, le nôtre ne résiste pas. Évitez aussi l'eau de source, qui peut être polluée, ainsi que les glaçons. Il faut donc se rabattre sur les eaux minérales plates comme la Sidi Harazem et la Sidi Ali, ou gazeuses comme l'Oulmès. On peut aussi désinfecter l'eau du robinet avec des pastilles de Micropur ou d'Hydroclonazone, à condition de laisser agir suffisamment longtemps.
Sodas et jus de fruits
Comme partout dans le monde, on trouve des boissons chimiques telles que Coca, limonades, etc. Partout, vous pourrez boire de délicieux jus d'orange. Veillez toujours à ce que ceux-ci soient faits sous vos yeux et servis dans des verres essuyés. Le jus d'amande est un breuvage délicieux (c'est du lait mélangé avec des amandes pilées).
Bière
Les Marocains consomment une bière locale assez légère, la Flag Special, brassée sous licence à Casablanca. La Heineken, brassée aussi à Casablanca, nous a semblé meilleure.
Vin
Les musulmans, théoriquement, ne doivent pas en boire ; le Coran le leur interdit.
Les vins locaux, souvenir du protectorat, sont de qualité souvent médiocre.
On retiendra dans les rouges : Thaleb, cabernet, Ksar, Chaud-Soleil, Guerouane,
Vieux-Papes, Oustalet, Père-Antoine, Cardinal, Amazir ; dans les blancs : Chaud-Soleil,
Valpierre et le muscat de Beni Suassen ; dans les rosés : l'Oustalet, le Guerouane
et surtout le Boulaouane, un petit gris pas triste ! Celui que l'on vous proposera
le plus souvent est le Guerouane, les restaurateurs ayant constaté qu'il avait
une qualité régulière.
Café et pousse-café
Le café n'est pas mauvais et toujours servi dans un verre. Si vous l'aimez avec du lait, comme les Marocains, demandez un « café cassé ». La mahia est un alcool de figues qui titre 40o. Excellente pour conclure un bon repas, à condition de ne pas en abuser.
Thé
La spécialité du pays est, bien sûr, le thé à la menthe, que l'on boit partout et que l'on vous offrira, quelle que soit l'heure, dans toutes les familles. On l'appelle ici le « whisky berbère ». Le thé est une véritable cérémonie.
On considère que, parmi les pays du Maghreb, le Maroc est le plus riche dans
le domaine du patrimoine architectural.
- Les kasbahs : partout dans le Sud marocain, vous rencontrerez
au milieu des palmeraies ces superbes bâtisses fortifiées en terre. À la fois
résidence du seigneur et château fort, la kasbah joua un rôle fondamental pendant
des siècles. Dès que l'envahisseur rôdait, les villageois s'y réfugiaient. Il
semble bien que ce type d'habitat relève d'un art typiquement berbère. Les kasbahs
sont construites sur des fondations de pierre, avec des briques crues faites
de terre et de paille, selon un procédé très ancien. La partie haute des murailles
est souvent couronnée de merlons en épis. À noter : les parties supérieures
des kasbahs étaient souvent décorées de motifs géométriques d'inspiration berbère,
que l'on retrouve sur les bijoux et sur les tapis. Plusieurs kasbahs forment
un ksar (« village », au pluriel ksour).
- Les riad : Demeures organisées autour d’une cour ou d’un jardin
intérieur. Les murs des maisons les plus riches sont décorés avec opulence.
Les zelliges (céramique à motifs géométriques) et le plâtre sculpté leur donnent
un cachet inimitable.
- Les constructions en pisé : il s'agit bien entendu de l'habitat
rural dont les fleurons sont les kasbahs. L’architecture typique berbère
est organisée ainsi : le rez-de-chaussée est consacré aux animaux, le premier
étage est occupé par la cuisine à ciel ouvert, et au dernier étage, le salon
de réception et la terrasse.
- La tente berbère : autre type d'habitat, pour les tribus qui
accompagnent leurs troupeaux en transhumance, la tente (khaïma) de couleur
marron est en laine de mouton ou de chèvre, décorée par des motifs géométriques.
Radio
Les stations marocaines émettent de nombreuses émissions en langue française. Il est possible aussi de capter les radios françaises comme RMC, Europe 1 et France Inter.
Télévision
Il existe deux chaînes nationales, TVM et 2M. Les paraboles permettent de capter les télévisions européennes, américaines, arabes et asiatiques. Mais la majorité des Marocains préfèrent les chaînes satellites françaises et arabes.
Journaux
On trouve tous les quotidiens français, le jour même ou le lendemain, dans les grandes villes. Pour les nouvelles locales, une vingtaine de quotidiens dont six d'expression française. Les principaux sont : Le Matin du Sahara, L'Opinion, Libération (sic) et Al Bayane.
La musique, qui comprend de nombreuses et diverses formes d'expression, fait partie de la vie quotidienne au Maroc.
La musique classique
Connue sous le nom de musique arabo-andalouse, c'est une musique de cour jouée et chantée généralement par des hommes de lettres et les savants, les textes étant toujours d'une grande qualité. Un grand nom en est Abdelkrim Raïs, disparu en 1996, dont un disque propose un excellent concert enregistré à Paris (distribution Harmonia Mundi).
Classique également est la musique d'inspiration sacrée qui relève du soufisme. Le disque Les Voix de Fès peut vous permettre d'approcher cette spiritualité.
La musique populaire
Plus variée et plus riche d'imagination, elle ignore en revanche la mesure grammaticale. Ce sont des chansons légères, en langue arabe dialectale, destinées surtout à divertir l'homme de la rue, l'artisan ou le boutiquier. Le raï, d'origine algérienne, a fait des émules au Maroc, qui possède désormais ses chanteurs-compositeurs populaires, dont le chef de file est Cheb Amrou qui allie les sonorités raï et techno.
La musique berbère ou rurale
Inspirée de la nature de la campagne marocaine, les chants et danses des tribus rurales sont de magnifiques spectacles. Ils changent de caractère selon l'endroit, selon la tribu.
Les danses
Il vous sera certainement donné d'assister à quelques danses folkloriques. Elles sont le plus souvent collectives. Les plus répandues sont l’ahidous, dans la région du Moyen Atlas, l’ahouach dans le Haut Atlas, en pays chleuh et la guedra à Guelmim et dans une partie de la région saharienne.
Pas de risques particuliers, le Maroc n'étant pas un pays au climat malsain.
Néanmoins, dans beaucoup d'endroits, règnent la pauvreté, la promiscuité, la
mauvaise hygiène et le manque d'eau. Donc bien se méfier des maladies transmises
par l'eau et les aliments. Quelques règles universelles :
- Éviter les boissons non industrielles, les glaçons, le lait et dérivés non
industriels, les coquillages.
- L'eau minérale doit être décapsulée devant vous.
- Fruits et légumes : d'après l'OMS « lavez-les, pelez-les, faites-les bouillir
ou laissez-les ».
- Consommer les viandes bien cuites ; se rabattre donc sur les couscous, tajines
et méchouis.
- Une diarrhée qui contient des glaires, du pus, du sang et provoque de la fièvre
nécessite l'intervention du médecin.
Pour le reste :
- Éviter de se baigner ou de patauger en eaux douces stagnantes ; se méfier
du soleil, partout et encore plus en montagne. Et, attention aux accidents de
voiture.
- En cas de bobo, pas de panique : les pharmacies marocaines sont très bien
approvisionnées et de nombreux médecins sont formés en France ou par des enseignants
français.
- Pour conjurer le mauvais sort, souscrivez, avant le départ, une assurance
« Assistance-rapatriement ».
- Urgences : Tel : 112 depuis un téléphone mobile. Depuis un téléphone fixe : 19 en ville et 177 hors des villes.
Hormis dans le Rif et à Casa, et en haute saison dans les lieux très touristiques,
les risques de vols à la tire sont limités. Toutefois, vous sachant beaucoup
plus riche qu'eux (et vous imaginant encore plus riche que vous ne l'êtes !),
certains auront à cœur de vous soutirer le maximum d'argent, mais par les moyens
les plus légaux, via une pression psychologique ou des procédés de manipulation
d'une très grande habileté. Ne pas devenir parano pour autant. Ne vous détournez
pas chaque fois que vous êtes abordé, soyez simplement vigilant. On vous livre
quelques conseils et mises en garde au cas où vous auriez l'infortune d'être
confronté à ce genre de problèmes.
- Porter les sacs de matériel photo en bandoulière et en travers du torse.
Ne pas mettre de portefeuille dans les poches arrière d'un pantalon. Pour son
argent et ses papiers, préférer la banane autour de la taille ou un petit sac
à dos bien arrimé. Le porter devant soi quand on est dans la foule et que l'on
visite les souks.
- Les pickpockets ont une technique très au point. Ils s'approchent avec un
journal, une pétition, ou un article quelconque (tee-shirt, par exemple) qu'ils
vous mettent sous le nez en vous étourdissant de paroles. Pendant ce temps,
l'autre main explore vos poches ou votre sac.
- Ne jamais rien laisser d'apparent dans un véhicule. Mettre tout dans le coffre
et confier le véhicule à un gardien qui, moyennant 2 à 5 dirhams (plus pour
la nuit), se fera une joie de le surveiller pendant que vous visiterez.
- En cas de vol de papiers d'identité ou autres, il faut savoir que la police
ne prend pas de déposition pendant le congé de fin de semaine. Exigez toujours
qu'on vous remette une copie de votre déposition en français. On vous répondra
qu'il faut faire une demande écrite à la Sûreté nationale. Demandez alors une
attestation provisoire portant signature du policier et cachet de la permanence.
Ne quittez jamais les lieux sans ce papier en français, indispensable pour les
compagnies d'assurances.
Il fonctionne principalement sur les grands axes comme Tanger - Casablanca
- Marrakech.
Les routardes seules éviteront de faire du stop. Il ne leur est pas conseillé
de sortir la nuit dans certains quartiers un peu chauds. Cette remarque est
aussi valable pour nos lecteurs mâles (eh oui !). De plus, une routarde seule
doit plutôt dire qu'elle va rejoindre un groupe plus tard.
Faites attention lorsque des vétérans de la route vous parlent de la sacrée bonne époque où l'on fumait dans le Rif en toute quiétude. Les temps changent !
À moins que l'on ne soit venu au Maroc pour faire une thèse sur le kif, à notre avis, il vaut mieux éviter de traîner dans le Rif et principalement dans le coin de Kétama. D'ailleurs, il pleut souvent dans cette région. Raison de plus pour aller chercher le soleil sous d'autres cieux !
En voiture dans le Rif, si vous voyez quelqu'un couché sur la route, évitez-le mais ne vous arrêtez surtout pas. Les copains arrivent et vous achetez, bon gré, mal gré, 200 g de kif. De plus, après vous avoir vendu du kif, dans le Rif et même ailleurs, le vendeur peut facilement vous dénoncer à la police et empocher une commission. C'est une pratique courante, méfiez-vous.
Les contrôles aux douanes et dans les ports sont efficaces. Certains chiens sont dressés pour reconnaître des odeurs bien particulières...
Enfin, il semble que les knife experiences se généralisent un peu trop (principalement à Tanger, Tétouan et dans les villes du Rif). Le scénario est toujours le même : sous prétexte de boire un thé et de se rouler un joint, un jeune sympa, cool et tout, vous emmène chez lui. Il ferme à double tour, ses copains dans la chambre à côté rappliquent. « Tu achètes tant de grammes, à tel prix ou bien... ».
Jeunes gens, la drague, ici, ce n'est pas de la tarte. Et pourtant, vous l'avez
rencontrée, elle vous a immédiatement donné son numéro de téléphone... Premier
contresens possible : au contraire d'une Européenne, une Marocaine donne son
numéro pour un oui ou pour un non, quitte à le changer tous les 6 mois si elle
est importunée. Maintenant, vous voudriez la revoir, mais vous allez bien vite
vous apercevoir que, dans la majorité des cas, votre princesse est captive :
une Marocaine non mariée ne sort qu'avec l'assentiment de son père (ou éventuellement
de son frère le plus âgé), et celui-ci, en général soucieux du qu'en-dira-t-on,
la retient à la maison passé 20 h... Pas de problème, vous direz-vous, l'après-midi
est propice à toutes sortes de siestes, crapuleuses de préférence. Nouvel obstacle
: il y a de fortes chances que votre conquête soit vierge, car vous êtes dans
un pays musulman où le futur ne badine pas avec ça ! Mais vous êtes tombé sur
une délurée, qui n'a pas pu attendre. Oui, mais vous croyez que le patron de
votre hôtel va la laisser monter comme ça dans votre chambre ?
Le Coran interdit formellement qu'une musulmane ait des rapports sexuels avec
un non-musulman. Sans être officiellement transposé dans la loi marocaine, ce
précepte est dans la pratique appliqué et les gérants d'hôtels sont vigilants.
Les réactions sont diverses : certains refusent le couple de leur établissement,
d'autres donnent à chacun une chambre géographiquement opposée, et enfin des
gérants, souvent français, ferment les yeux. Dans ce dernier cas, attention
: toute transgression peut se retourner contre l'homme se trouvant dans la même
chambre qu'une Marocaine qui n'est pas sa légitime épouse. En cas de dénonciation
par une personne malveillante, l'homme risque l'emprisonnement, qu'il soit marocain
ou étranger. On vous aura prévenu !
Dernier avertissement : quoique les services officiels se montrent très discrets
sur ce chapitre, le sida commence doucement à faire des ravages, notamment auprès
de certains jeunes. On trouve des préservatifs dans toutes les pharmacies marocaines.
Alors, vous n'avez pas d'excuses !
- Se déchausser avant d'entrer dans une pièce si vous voyez des chaussures
déposées près de la porte.
- Répondre à toutes les questions que l'on vous posera et qui, parfois, vous
paraîtront indiscrètes.
- Prolonger la pause thé en acceptant plusieurs verres, même si on n'a plus
soif.
- Si l'on a été invité dans une famille, laisser un petit cadeau plutôt que
de l'argent.
- Si l'on a photographié ses amis marocains, ne pas oublier de leur envoyer
les clichés au retour.
- Refuser le thé que l'on vous offre.
- Porter une tenue provocante, surtout pour les femmes.
- Aborder certains sujets tabous tels que la politique, la religion, le roi.
- Prendre pour des gays tous les jeunes hommes qui se promènent main dans la
main. C'est un signe d'amitié et non d'homosexualité.
- S'adonner au bronzage intégral sur la terrasse d'un riad, même
tenu par des Européens.
- Se faire des mamours en public.
- Se moucher bruyamment en public, surtout pendant un repas.
- Éructer bruyamment en public, sous prétexte de respecter une
vielle coutume maghrébine. Toutes les familles ne pratiquent pas ainsi
!
Si vous êtes invité à prendre un repas avec des Marocains ou à participer à la fameuse cérémonie du thé, installé sur des tapis tout en dégustant des biscuits ou des dattes, n'oubliez pas de manger avec la main droite (la gauche étant réservée à la toilette). Le repas terminé, on se lave les mains et la bouche.
L'islam
La doctrine prêchée par Mahomet, et consignée dans le Coran, s'appelle l'islam, c'est-à-dire « résignation à la volonté de Dieu ». Les musulmans croient non seulement à la mission de Mahomet, leur prophète, mais aussi à celle de tous les messagers qui l'ont précédé : Adam, Noé, Abraham, Moïse, Jean-Baptiste, Jésus-Christ, etc. Ils croient aux Psaumes, à la Torah, à l'Évangile, mais considèrent que certains livres révélés n'ont pas échappé à l'altération apportée par les hommes, altération qui a rendu l'unicité divine moins radicale. La mission de Mahomet est de rétablir la révélation divine dans son intégrité.
L'islam est la religion officielle du Maroc et le roi cumule les fonctions de chef d'État et de chef religieux (Commandeur des Croyants).
Mahomet, le « Loué »
Le fondateur de la religion islamique est Mahomet (Muhammad, le « Loué »). Orphelin de père à la naissance, l'enfant Mahomet est mis en nourrice dans une tribu bédouine, où il va demeurer jusqu'à l'âge de six ans. Sa mère meurt peu de temps après l'avoir récupéré. Le jeune Mahomet est élevé par son grand-père paternel, puis, à la mort de celui-ci, par son oncle, Abu Talib, un riche marchand. Celui-ci emmène souvent Mahomet avec lui lors de ses voyages à travers le désert; il lui fait découvrir la Syrie. Mahomet a l’habitude de se retirer régulièrement dans une grotte, sur le mont Hira, pour méditer et prier. C'est là qu'il reçoit la première révélation, par l'entremise de l'archange Gabriel, vers l'an 610. On appelle cette nuit « Nuit de la destinée ». Elle se fête le 27e jour du mois du ramadan. Mahomet finit par les dicter les révélations à un proche, ce qui formera par la suite le Coran (qui signifie "récitation"). Mais son enseignement dérange. Des persécutions s'ensuivent. La situation devenant intenable à La Mecque, il s'enfuit, le 16 juillet 622, à Médine. Il rentre triomphalement dans sa ville natale en 630 et, après avoir brisé toutes les idoles, il garde, dans le sanctuaire de la Kaaba, la Pierre Noire, qu’il considère comme un cadeau du ciel et voue au culte musulman.. Le Prophète s'éteint deux ans plus tard, le 8 juin 632. Sa succession est très difficile. Elle n'est toujours pas réglée, puisque deux doctrines différentes opposent les chiites et les sunnites.
Le Coran, livre saint
Publié en arabe en 634, le Coran intègre les doctrines juive et chrétienne et les traditions orientales. Il enseigne que la durée de la Création est de six jours. L'islam est basé sur des obligations que chaque musulman doit respecter scrupuleusement : ce sont les cinq piliers de l'islam.
Les cinq piliers de l'islam
- La profession de foi (chahada) : on doit la réciter chaque
jour à l'heure de la prière et au moment de la mort pour se voir ouvrir les
portes de l'au-delà. En résumé : « Allah est grand. Il n'y a pas d'autre Dieu
qu'Allah, et Mahomet (Muhammad) est son prophète. Allah est grand, etc. » Il
s'agit en fait d'une double profession de foi : d'un côté le refus d'admettre
qu'il puisse y avoir d'autres divinités que Dieu et de l'autre l'affirmation
que le prophète Mahomet est une référence indépassable, ayant reçu, comme «
sceau des prophètes », une mission universelle.
- La prière (salât) : elle a lieu cinq fois par jour : à l'aurore,
à midi, vers 16 h, au coucher du soleil et deux heures plus tard. L'heure de
la prière est annoncée par le chant (azân) du muezzin, qui tournait jadis
autour de la galerie du minaret ; cet appel est aujourd'hui diffusé par haut-parleurs.
La prière doit être faite pieds nus, le fidèle tourné dans la direction de La
Mecque.
- L'aumône légale (zakat) : c'est un impôt permanent permettant
de se purifier de la possession des biens de ce monde, réputés impurs.
- Le jeûne du ramadan : au Maroc, contrairement à de nombreux
pays musulmans, le ramadan est scrupuleusement respecté. L'islam étant la religion
officielle, les Marocains se surveillent mutuellement, et faillir à la règle
en public serait une provocation sanctionnée par les forces de l'ordre.
Le jeûne du mois du ramadan est obligatoire à partir de l'âge de la puberté, sauf pour les femmes enceintes, les malades et les voyageurs. L'abstinence s'étend à tous les aliments liquides et solides, à la fumée du tabac, aux parfums et à tout acte sexuel. On doit rester pur même moralement. Le jeûne dure de l'aurore jusqu'au coucher du soleil. Du fait de la mobilité lunaire, le ramadan tombe en n'importe quelle saison. Il dure 29 ou 30 jours, auxquels il faut ajouter les 3 ou 4 jours fériés de l'Aïd es Seghir qui clôturent la période de jeûne.
Deux mois et 10 jours après la fin du ramadan, a lieu la fête de l'Aïd el Adhaa, la fête du Mouton. Elle a lieu tous les ans et commémore le sacrifice d'Abraham. Celui-ci, s'apprêtant à sacrifier son fils à Dieu, vit s'approcher de lui, à l'ultime minute, un mouton « envoyé du ciel ». En souvenir, chaque famille sacrifie son mouton après l'avoir câliné et bichonné pendant plusieurs jours.
- Le pèlerinage (hadj) : le pèlerinage aux lieux saints de La Mecque est une obligation pour tout musulman qui en a la possibilité matérielle. Chaque pèlerin doit accomplir rituellement certaines « cérémonies », soit individuelles, soit collectives, à dates plus ou moins fixes.
Le retour des pèlerins est un grand moment : de fierté pour ceux qui s'en reviennent de La Mecque, devenus des hadjis, et de liesse pour ceux qui les accueillent dans leur quartier ou dans leur village.
Les zaouïa
Il existe une autre forme de dévotion populaire qu'on pourrait, en caricaturant un peu, appeler l'islam des campagnes par opposition à l'islam officiel des villes. De nombreuses localités portent le nom d'un marabout (saint) local, précédé du terme zaouïa qui désigne le sanctuaire où le saint est enterré. Souvent, une fondation ou une confrérie s'est créée autour de ce sanctuaire. Une fois l'an, la population affirme sa ferveur religieuse lors d'un grand pèlerinage.
C'est fou ce qu'il y a comme « gazelles » au Maroc. Chaque touriste femme est ainsi baptisée. Quant aux hommes, ce sont des « gazeaux » ou des « gazous ».
Avec 36 % de la population qui a moins de 15 ans (lors du recensement de 1994), le Maroc est un pays « jeune ». Néanmoins, le taux de fécondité en baisse (2,8 enfants par femme en 1999 contre 5,5 en 1982) entraîne progressivement un ralentissement de la croissance de la population, bien que celle-ci reste encore assez élevée. Le Maroc est donc confronté au défi de la scolarisation et de l'alphabétisation. Les enfants scolarisés le sont souvent à mi-temps car les écoles ne sont pas assez nombreuses. Le défi est énorme : une charte nationale d'éducation et de formation a été discutée en 1999, stipulant que " à partir de la rentrée scolaire de 2002, tout enfant marocain agé de 6 ans doit pouvoir trouver une place pédagogique en 1ère année de l'école primaire la plus proche du lieu de résidence de ses parents ". Et souvenez-vous qu'aujourd'hui encore, la moitié des Marocains ne savent ni lire ni écrire…
Comme dans tous les pays régis par le droit musulman, la condition de la femme n'a pas toujours été très enviable. Et pourtant, accusé d'immobilisme, le gouvernement a enfin répondu à l'immense espoir des femmes en décidant d'abroger les textes les plus discriminatoires du code de la famille, l'idée étant d'instaurer une égalité des droits entre l'homme et la femme. Adoptée le 16 janvier 2004 par les députés marocains, la nouvelle législation émancipe les Marocaines et modernise toute la société. Désormais, la femme ne sera plus sous la tutelle patriarcale, elle pourra choisir librement son époux (âge légal pour se marier : 18 ans et non plus 15), divorcer sans perdre la garde de ses enfants en cas de remariage, refuser la polygamie. Bref, une vraie révolution. Même si cette avancée politique et sociale n'est pas du goût des islamistes, il est clair que cette modernisation suscite de nouveaux espoirs pour les autres pays arabes. Reste à voir son application au quotidien.
Fêtes religieuses musulmanes
Elles sont déterminées d'après le calendrier lunaire et, de ce fait, leur date varie chaque année. Les dates que nous donnons pour les années 2003 et 2004 sont valables à 2 ou 3 jours près.
- L'Aïd-el-Kebir ou el-Adha : fête du sacrifice du
mouton (21 janvier 2005 et 10 janvier 2006).
- Le Ras el-Am : 1er jour du 1er mois du calendrier de l'hégire.
C'est un jour férié (10 février 2005 et 31 janvier 2006).
- L'Achoura : date vécue de manière très contrastée
par les musulmans, en fonction de leurs origines. En Iran et en Irak, c'est
la fête des morts. Au Maroc, c'est une fête de deux jours donnée
en l'honneur des défavorisés et des enfants, qui reçoivent
de nombreux cadeaux.
- L'Aïd el-Mouled : commémoration de la naissance du prophète
Mahomet. Deux jours de fête de famille (21 avril 2005 et 10 avril 2006).
- Le début du ramadan : début du jeûne (5 octobre
2005 et 24 septembre 2006).
- L'Aïd es-Seghir ou el-Fitr : fête de rupture du jeûne,
le lendemain de la fin du ramadan (4 novembre 2005 et 24 octobre 2006).
Fêtes du calendrier musulman
Vous aurez peut-être la chance de voir une circoncision, qui donne lieu à de grandes réjouissances, proportionnelles à la richesse de la famille. Mais vous aurez surtout l'occasion d'assister à un mariage, où l’on danse pendant trois jours. La cérémonie la plus fréquente reste celle du thé à la menthe.
A l’origine, le hammam est une invention des romains. Ils permettent l'ablution totale conformément au Coran. Les hammams servent également de salles de bains publiques. Ils sont aussi un lieu de rencontres important pour les femmes. Généralement, les hommes se baignent le matin et les femmes l'après-midi : une serviette pendue à la porte de l'établissement indique la présence des femmes. Les horaires sont en principe de 7 h 30 à 11 h et de 18 h à 20 h pour les hommes ; et de 11 h 30 à 17 h pour les femmes. Les bains ferment plus tard les veilles de fête.
Si le mot français « mosquée » vient de masdjid, il ne faut pas se méprendre sur le sens de ce terme. Masdjid désigne le lieu où l'on se prosterne (devant Allah). Ce peut être bien sûr la mosquée, mais aussi n'importe quel endroit, pourvu qu'il soit dans un état de propreté et de sacralisation. Le vendredi est le jour du rassemblement (yôm el djamaa) et aussi le jour de la mosquée, puisque c'est là que l'on se rassemble pour la grande prière collective.
Le terme souk signifie marché. Il est un élément fondamental de la vie marocaine. Carrefour commercial, c'est aussi l'endroit où régulièrement les gens se rencontrent, se retrouvent. Il existe deux sortes de souks : le marché rural et les centres commerciaux citadins qui sont dénommés plus fréquemment médinas (qui signifie « vieille ville »).
Le Maroc vit à l'heure du méridien de Greenwich. Quand il est midi en France, il est 10 h au Maroc en été et 11 h en hiver. Le décalage horaire est donc favorable à l'aller.
- Banques : elles sont généralement ouvertes du lundi au jeudi de 8 h 30 à
12 h et de 14 h 30 à 16 h ou de 13 h 30 à 15 h, selon les villes. Des variations
selon les saisons.
- Musées : les horaires sont variables et parfois un peu fantaisistes. En général,
les musées ouvrent de 9 h à 12 h et de 15 h à 18 h et sont fermés le mardi.
Le prix de l'entrée est de 10 Dh (0,9 euro).
- Magasins : les magasins des médinas sont souvent fermés le vendredi. Les autres
n'ont pas d'horaires fixes, mais ils ferment aussi le vendredi ou le samedi
et, toujours, le dimanche. Dans les centres touristiques, les magasins destinés
aux touristes sont ouverts tous les jours et ne ferment que très tard dans la
nuit.
- Les bureaux de poste (PTT) principaux ouvrent de 8 h 30 à 16 h avec une pause le vendredi au moment de la prière. Les autres
ferment entre 12 h-12 h 30 et 14 h 30-15 h. Les horaires peuvent varier pendant le ramadan. Tous ces bureaux sont très fréquentés,
et il faut s'armer de patience. Le service de la poste restante fonctionne bien.
On peut se procurer des timbres dans les bureaux de tabac ou à la réception
de certains hôtels. Les boîtes aux lettres sont nombreuses et faciles à repérer,
de couleur jaune comme en France.
L’arabe a été importée d'Orient par les conquérants islamiques. Maintenant, comme dans tous les pays arabes, on distingue l'arabe classique (ou littéraire, accessible aux lettrés), qui est la langue de l'éducation, de l'administration et des médias, de l'arabe dialectal, langage parlé qui varie selon les régions et selon les classes sociales. Le berbère est la deuxième langue, pratiquée dans de nombreuses régions du Maroc. La majorité des Marocains ayant fréquenté l'école parlent le français. On constate, toutefois, que l'anglais est devenu la langue de communication des jeunes, au détriment de la nôtre. La troisième langue étrangère est l'espagnol, principalement dans le Nord.
Oui | n'am |
Bonjour | sebah el kheir |
Bonne nuit |
lila mebrouka |
S'il vous plaît | min fadlak |
Non | la |
Bonsoir | msa el kheir |
Au revoir | besslâma, Allah ihennikoum |
Merci | choukran, barak, allahou fik |
Dans toutes les villes du Maroc, il existe des restaurants pour tous les goûts
et toutes les bourses. Pour la recherche de l'exotisme, une règle générale :
ceux de la médina. Ils sont d'ailleurs bon marché.
Un conseil : dans les petits restaurants où les tarifs ne sont pas affichés,
même si vous n'avez pas l'habitude de marchander, demandez quand même le prix
à l'avance, afin d'éviter des surprises.
- 1er janvier : Jour de l'an.
- 11 janvier : anniversaire de l'Indépendance.
- 1er mai : fête du Travail.
- 30 juillet : fête du Trône.
- 14 août : commémoration de l'allégeance de l'oued Eddahab.
- 20 août : anniversaire de la révolution, du Roi et du peuple.
- 6 novembre : anniversaire de la Marche verte.
- 18 novembre : fête de l'Indépendance (retour d'exil de Mohammed V).
Au Maroc, la visite des mosquées est toujours interdite aux non-musulmans. Certains quartiers où se trouvent des lieux de pèlerinage, comme les alentours de la mosquée de Sidi bel Abbès à Marrakech, sont également interdits. Ne pas insister. Il existe toutefois de rares exceptions telles que la grande mosquée d'Hassan II à Casablanca, celle de Meknès et celle de Tin Mal.