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Marrakech, lumière d’exil

 

C'est à Marrakech où se déploie l'histoire. La narratrice qui se laisse envahir par la magie de la ville de son enfance, tente de faire sortir la fille de Bahia de l'asile psychiatrique où elle survit aux confins de l'hébétude. Mais au-delà de Bahia et de son destin, Rajae Benchemsi mène le lecteur dans les secrets féminins du ciel marocain...


Marrakech, lumière d’exil

Dans un récit qui superpose ses interrogations propres au traumatisme de la jeune autiste, elle convoque la lignée des femmes dont elle est issue. « Il est évident que dans « Marrakech, lumière d'exil » j'aborde cette famille bourgeoise traditionnelle, milieu que je connais parfaitement bien, que je décris justement pour dire que dans ces milieux les femmes ne sont pas forcément battues, soumises... Ce sont au contraire des femmes fortes, qui organisent leur vie. Elles ne sont pas du tout à l'image totalement fausse de la femme arabe et musulmane des années 70. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de violence mais dans quel pays la femme n'est-elle pas violentée ? Nulle part dans le monde ! Il faut donc cesser de voir, de cibler cette manière de faire des amalgames entre des phénomènes sociaux et de justice d'une part et des phénomènes de religion et de tradition d'autre part. », explique-t-elle.

« Marrakech, lumière d'exil » est un véritable roman d'initiation que cette quête d'identité entre Occident et Orient, entre modernité et féodalité, servie par une langue puissante et lyrique, riche des deux imaginaires qu'elle porte.



Rajae Benchemsi
Edition : Sabine Wespieser (7 janvier 2003)
Format : 14 x 2 x 18
Nombre de pages : 197